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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 04:52
Rencontres savoyardes.

~~Point météo : ce matin, il fait encore doux. Bien au-dessus de 0°… Il fait gris aussi. Dommage, nous ne voyons toujours pas les montagnes. A Chamonix (nous on dit CHÂÂÂM !), la sensation de froid est beaucoup plus présente : les enfants remontent leurs cols ! Malgré les 5°, la tenaille des grandes montagnes au nord et au sud est très efficace. Nous avons l’impression d’être dans un gigantesque frigo. En altitude, ça a dû bien geler : les mélèzes sont plein de givre. Cet après-midi, au ski, nous sommes dans le brouillard et même carrément dans le nuage. On n’y voit pas plus loin que le bout des spatules. Il doit faire entre 0 et 1°, pas de neige donc… Ce soir il pleuviote sur Montvauthier qui est à 800 mètres d’altitude.

Activités : Ce matin, après le réveil et le petit-déjeuner, nous partons pour Chamonix. A 9h30, nous arpentons les rues de la ville. Un petit tour de rien du tout. Les filles se plaignent : « ça va encore être long ? », « Mais là, on revient au point de départ… » Du coup, elles ont le droit à une petite leçon sur la notion de « tour » qui n’est pas forcément circulaire mais qui ramène au point de départ. « Maman ne vous emmène jamais faire un tour les filles ? » « Si, mais on va Rue Saint-Jean ». Les filles 1, Dominique Douchin 0. Je ne suis pas sûr de gagner le match…

On s’arrête devant la statue de Michel Gabriel Paccard, devant l’Arve et devant la statue de Jacques Balmat et Horace Benedict de Saussure. Derrière, il y a marqué : « érigé en MDCCCLXXXVI ». Ce sont dans l’ordre : un médecin, le torrent qui traverse la ville, un cristallier et un noble genevois, et 1886. En 1886, près de l’Arve, le club d’Alpinisme de Chamonix a voulu célébrer les 100 ans de la première ascension du Mont Blanc. Jacques Balmat avait emmené Michel Gabriel Paccard, le 8 août 1786 en haut du Mont Blanc. 30 ans auparavant, Horace Benedict de Saussure avait promis une forte récompense à celui qui trouverait le moyen de l’emmener au sommet. Il y montera un an plus tard pour y faire des expériences, un peu déçu de ne pas voir la mer de là-haut. Depuis au moins cinq minutes, un groupe de 4/5 adultes écoutait l’explication faite aux enfants. Ils participaient à un rallye questions sur la ville et ils ont pu avoir les réponses à leurs questions. Ils en ont profité pour demander d’autres réponses au Touquettois. Ils étaient persuadés que j’étais de Chamonix…

Arrivée à l’espace Tairraz qui abrite le musée des cristaux. Nous sommes accueillis par une très jolie demoiselle –ça fait plaisir à Benoît et Cédric, moi je ne regarde déjà que les cristaux…- et par Armand. Armand est un de mes collègues savoyards, retraité depuis 1991. C’est un vrai aventurier et fait partie de l’équipe des Dieux vivants de Chamonix : « les guides de Haute Montagne ». Il a été également cristallier et vient nous parler de sa passion pour les cristaux qu’il a trouvés dans les Alpes. A 80 ans, il se désole de ne plus pouvoir aller en chercher en Haute Montagne… Il arrive à passionner les enfants en leur faisant découvrir les différentes sortes de quartz : incolore, fumé, morion, rose…, en leur expliquant que la fluorine n’a pas la même structure chimique que le quartz et que les pierres précieuses ont le même processus de fabrication. Encore une fois, Armand félicite le Directeur d’école en activité pour la tenue de ses élèves qui ont été polis et attentifs.

Au retour, nous mangeons des champignons à la grecque, du filet de hoki et de la crème au chocolat. On va vite se préparer pour le ski. Deux ou trois enfants ont déjà perdu leur gant, leur masque, leur casque… ou les trois. C’est le cas de Flavie qui est descendue sans manteau aussi… Je me suis moqué !

La deuxième leçon de ski passe vite, d’autant que n’y voyons goutte… Les enfants doivent être persuadés de skier sur une dune… nous n’avons pas vu le sommet d’une montagne depuis notre arrivée. L’avantage ? C’est qu’ils progressent plus vite que la moyenne : le groupe 1 a déjà enchaîné les virages en chasse neige dans la longue piste verte. Le groupe 2 le fera demain. Nous les retrouverons vite sur la piste bleue. Le groupe 3 a enchaîné les descentes dans le brouillard : le chamois et aujourd’hui le col de Vosaz (on dit Vôôôze). C’est une piste rouge mais vu les conditions météo, les enfants ne se rendent même pas compte du dénivelé et attaquent la pente sans aucune appréhension. En bas de la piste, ils croisent le TMB (Train du Mont Blanc) qui vient de Saint Gervais et va jusqu’au nid d’aigle. Les enfants, quel que soit leur niveau sont très beaux sur leurs skis et ça m’impressionne toujours de les voir aller si vite dans leur progrès. Pourquoi c’est jamais comme ça en orthographe ?

A 16 heures, il est déjà temps de rentrer et nous arrivons à la gare du Prarion. J’ai dû attendre le groupe 1 et arrive 30 secondes après le groupe 3 que j’ai accompagné cet après-midi. Je vois les garçons de ce groupe se diriger tout souriants vers moi. Non ! Ils ne vont pas oser ? Je n’ai pas le temps de déchausser et après avoir résisté très bravement, je me retrouve par terre… Ils ont voulu se venger des chutes qu’ils ont faites, hier, parce que je les aurais poussés un peu… comme si c’était mon genre !

Retour au chalet : goûter, douche, classe. Rédaction sur les premières leçons de ski et nombres complexes. Pour Olivier : les nombres sexagésimaux ne concernent que les secondes et les minutes pour lesquelles on compte en base 60, mais après ça ne marche plus pour les heures, ni pour les semaines et encore moins pour les années… C’est compliqué : c’est pour cela que ça s’appelle les nombres « complexes ». Olivier est le seul que ça intéresse dans les parents d’élève. Vincent est le champion de mes vannes à 2 balles. Les enfants sont très énervés : les CM2 de la ville de Moreuil sont arrivés ce soir. Ils sont 50 avec leurs deux enseignants et quatre animateurs.

Après le repas, potage, lasagnes, salade de fruits, c’est soirée Sylvain « Sauveur du Monde ». J’ai expliqué aux enfants que le « S » sur la cape de Superman, ça voulait dire « Sylvain ». Ils lui ont bien sûr demandé si c’était vrai. Sylvain est le garçon le plus gentil du monde. Il est pisteur secouriste et je le connais depuis 11 ans. Il est venu donner un petit cours de comportement citoyen en montagne et expliquer comment apporter les premiers secours aux victimes. C’est très amusant : après un beau diaporama (pour tous, pratiquement, c’était la première fois qu’ils voyaient des diapos… J’ai l’impression parfois d’avoir vécu au Moyen-Âge…), Sylvain leur fait essayer le matériel d’évacuation des blessés. On a retrouvé Chance en saucisson dans une coquille d’évacuation, le bras de Louis a été bloqué par une attelle de coude… Sylvain termine son intervention en montrant son ARVA (appareil de recherche des victimes d’avalanche…) Durée de survie sous la neige, sans séquelles ? ¼ heure… il faut aller très vite.

Occupé à raccompagner Sylvain (on a bu un café ensemble), le Directeur d’école est très mécontent de retrouver deux de ses princesses qui pleurent dans leur lit… Ca a un effet « boule de neige ». Mécontent, oui, car Flavie, elle, ne pleure pas. Du coup les larmes, vu que ça n’apitoie personne sont vite rangées et les yeux se ferment rapidement… Les enfants sont déjà fatigués et les yeux sont déjà marqués. On dirait que Thaïs s’est maquillée à l’envers ! Ses cernes noires qui ont affolé le Directeur ressemblent à du mascara, mais à l’envers… Du coup, je me moque… Les garçons footeux sont un peu déçus de ne pas avoir vu le match où les milliardaires du foot français se sont encore ridiculisés… Pour perdre, ils gagnent en un an ce que je ne gagnerai jamais de toute ma vie. Benoît leur a donné le résultat du match : du coup, ils sont moins déçus… et je me moque. Messages perso : Nounouche a perdu une dent ! Louis a encore ses ongles roses ! Tac est tombée deux fois au tire-fesses ! Julien et les Axel sont très sages et participent bien à la vie du groupe ! Les enfants vous écriront un petit mot sur l’ordi Dimanche matin.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 03:26

~~Météo : Ce matin, le ciel est couvert. Le plafond est bas (celui du ciel, pas celui du chalet…) On ne verra pas le soleil aujourd’hui. Ciel couvert, donc températures clémentes. Il fait 5° au réveil. En partant pour le ski cette sensation de grisaille se renforce. Il fait 7° dans la vallée, il crachine très légèrement. On perd 1° par 150m de dénivelé positif, à 1923m d’altitude, on a perdu entre 6 et 7°. Il fait entre 0 et -1°. C’est la limite pluie-neige. On a de la chance : il neige. 100 m plus bas, à la hauteur de la gare du tramway du Mont Blanc, il pleut. Quand on rentre au chalet, il fait sec mais le plafond est toujours aussi bas, du coup pas de montagnes vraiment dégagées, pas de beau paysage, pas d’intelligence descriptive (d’où l’expression : il est bas de plafond !). • Activités : Ce matin, petit réveil en douceur. Flavie avait demandé que je la réveille comme maman. J’ai essayé une petite voix fluette et aigüe, mais personne n’y a cru. • Les enfants dormaient encore. J’ai une vidéo de Nathanaël qui ronfle comme un castor ! • On descend pour petit-déjeuner. Il est 7h40. Nous avons 5 minutes d’avance sur l’horaire. Les enfants ont faim : céréales, pain, yaourts, fruits… tout est bon, tout se mange. Direction les chambres pour la première douche du séjour. A 8h30, nous avons rendez-vous dans la salle de classe. • Le travail s’organise. Les groupes de ski partent pour s’équiper. Jojo, le technicien du Centre est content de nous revoir (enfin les adultes, parce que les enfants n’ont le droit d’y aller qu’une fois ! Ca fait 8 ans que les enfants du Touquet se rendent à Montvauthier, mais ça fait 14 ans que les jeunes touquettois foulent les pistes houchardes (j’ai remplacé le substantif complément du nom par l’adjectif équivalent !)) Ski, bâton (pour les skieurs) casque, chaussures… Il faut retenir les numéros : ouah, c’est compliqué… En classe, nous faisons un peu d’expression écrite, du calcul rapide (tableau de proportionnalité pour X 0,5) et un problème sur les nombres sexagésimaux. Un peu complexe…. Hihihi, blague d’enseignants. A midi repas : piémontaise, cordon bleu, haricots verts, fromage et fruit. A 12h45, on va déjà se préparer pour le ski. Combinaison, chaussettes, gants, lunettes, casque. En plus, il faut prendre les skis et les chaussures en ayant rangé les pantoufles dans le bon casier… Ouf tout a été mis dans les soutes du bus. Petits soucis : en arrivant à la télécabine du Prarion, il faut tout redescendre…Nous prenons, pour la première fois, les œufs du Prarion. Les moniteurs, Martine pour le groupe 1, Olivier pour le groupe n°2 et Nicolas pour le groupe n°3 nous attendent à la sortie du télécabine. Et nous voilà partis pour deux heures de glisse. Ca glisse, ça glisse, ça glisse… enfin pas trop non plus : la neige colle. C’est bien le premier jour pour retrouver de bonnes sensations… dans une purée de poix. On n’y voit pas à 20 mètres. Je suis sûr que les enfants ne se sont même pas aperçus que nous étions à la montagne : heureusement que nous avons pris la télécabine, il y en a deux ou trois qui pétochaient à mort. Du coup tout le monde a progressé assez rapidement : le chasse-neige est déjà abordé et les enfants sont remontés par le télésiège de la piste verte. Je les ai retrouvés ravis et fiers d’eux… et de leurs gamelles. Cet après-midi j’ai pu skier avec le groupe 3, le groupe des skieurs, tant que j’arrive encore à les suivre… Ils ont enchaîné les pistes bleues : le chamois (commune des Houches) et la cha (commune de Saint Gervais). Pour ces élèves, leur ascenseur a été le téléski… pas facile de s’y remettre pour ceux qui n’étaient pas venus depuis longtemps. En collant, la neige provoque un effet catapulte : la fessée est violente ! (il y a une commission européenne qui se penche là-dessus : c’est normalement interdit pour les enfants.) Guillaume, qui est un poids plume, a eu le droit à sa fessée et à son expulsion : la chute n’a fait de mal qu’à son amour propre. Les moniteurs de ski sont assez surpris de la façon dont se tiennent les enfants : ils sont sages, attentifs et ne se disputent pas sur les pistes. Réponse du Directeur : « Mais y’a intérêt ! »… Ca fait plaisir quand même… en espérant que ça dure… A la fin de la séance, Tic a retrouvé Tac (Jade et Romane sont vraiment inséparables et font tout à deux… sauf le ski !) • Rangement des skis dans les soutes de la télécabine, changement de chaussures : les chaussures de ski partent dans les soutes du bus. Le retour est calme et un bon goûter nous attend. Douche (2) –la douche (1), c’était ce matin- (un bon-point à ceux qui comprennent la vanne !) et classe… Facile pour le maître : une classe courrier, ça ne demande pas beaucoup de préparation et pas beaucoup de corrections : les fautes font aussi partie du courrier des enfants … Catherine, où sont les enveloppes de Guillaume ? Il ne les retrouve pas dans sa valise… Hihihi, les garçons sans leur môman sont un peu perdus… • Repas : potage (comme d’hab !), couscous et île flottante. • Ce soir, c’est veillée pyj ! Louis Brutus a voulu le faire de façon féminine. Les filles l’ont maquillé (pour elles, c’est interdit !) et lui ont mis du vernis à ongles (pour elles, c’est interdit !)… Il était très beau (ou très belle, je ne sais plus !). le problème, c’est qu’elles ne lui ont pas dit qu’elles n’avaient pas de dissolvant (c’est interdit !). Maman Sophie risque de le retrouver avec de jolis ongles rouges… Les enfants ont fait de gros efforts pour se mettre en scène et OSER ! (pas facile pour tout le monde) Les plus Cadors de la troupe ont parfois du mal à accepter ce genre de jeu, alors que les plus timides se lâchent volontiers. Ils étaient super beaux tous. Tom, pour une fois avait de longs cheveux, bon le problème c’était qu’ils étaient quand même un peu rouges et frisés… Tic a défilé avec Tac, Manon a pris des poses de crâneuse, Maëva a donné un cours de défilé à toutes les princesses, Julien et les deux Axel ont fait leur part du défilé : ça a surpris tous les autres de voir qu’eux aussi osaient le faire ! Nous avons fini avec 5 défis. Petite leçon d’éducation morale et civique : ce qui est sacré pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. Rien ne les oblige à respecter ce « sacré », dans la limite du respect de la personne. Les enfants avaient le droit de refuser les défis proposés par les autres… ce qu’ils n’ont pas fait. Alix nous a fait une danse des canards irréprochable (sauf au niveau des paroles de la chanson qu’il doit absolument réviser), Guillaume nous a mimé une très jolie princesse, Thomas a fait ses 5 pompes de façon impressionnante, Tic a remplacé un garçon qui devait faire la danse du ventre, Gwladys a dû inviter soit Benoît ou Cédric ou Monsieur Douchin à faire un slow. Du coup, ils l’ont fait à 4. Impressionnant de légèreté et de grâce : un vrai moment de poésie… • Vite dodo maintenant. A 21h45 tous les volets sont fermés, les lumières éteintes… Le marchand de sable va bientôt passer.

Ski me plait
Ski me plait
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 00:00

~~Météo : douche écossaise le long du parcours. Départ nuageux, puis ensoleillé, puis pluvieux, puis ensoleillé, puis pluvieux, … L’arrivée aux Houches s’est faite dans le noir mais dans une grande douceur. La température a varié de 4 à 18° tout au long du voyage. Il annonce un peu de neige pour demain… On vérifiera sur place. Voyage, voyage : Je ne vous raconterai pas le départ puisque vous l’avez vécu sur place. Pas de larmes du côté parental. Quelques-unes avant le Pont Rose de la part de quelques filles qui ont voulu faire comme si… Après le Pont Rose, c’était déjà terminé… L’effet de l’éloignement maximal certainement. Dès l’entrée sur l’autoroute (à Etaples donc !), question rituelle : « on est bientôt arrivés ? », donc réponse rituelle : « oui, dans un petit quart d’heure ! » Nous changeons de chauffeur à Amiens. Chouette ! C’est Mickaël ! Ila fait le voyage avec nous il y a deux ans. C’est un gentil garçon. Nous regardons « Transformers 3 ». Super, ça a réussi à m’endormir, moi qui ne dors jamais dans le bus… On s’arrête à Troyes pour déjeuner, le film n’est pas terminé. Il est abominablement long… Nous mangeons les sandwiches (orthographe correcte !) que Nicolas nous a préparés. Peu de gâchis, sauf au niveau des bouteilles d’eau. Du coup, on reprend la boisson en WIFI. Mickeybubus (c’est le chauffeur !) doit faire une pause de ¾ heure. Comme il pleut, ça nous semble un peu long. Heureusement, comme d’habitude, les filles ont envie d’aller… aux toilettes. On s’abrite dans l’aire d’autoroute. On y a rencontré une de nos mamans d’élèves de maternelle. Départ. On regarde un nouveau film : les profs… Ben dis donc, si j’étais comme eux… Les enfants sont sages et ne se sont même pas aperçus que nous avions traversé le plateua de Langres et une bonne partie de la côte d’or. Nouvel arrêt pluvieux. ¼ h. Pas une minute de plus. Nous décidons de mettre un nouveau film et comme d’habitude, au bout de 2 minutes ½, on entend : « on peut pas mettre autre chose ? ». Hihihi, c’est un film de princesses, ça s’appelle d’ailleurs « des vacances de princesse ». Les seuls qui ont regardé le film jusqu’au bout, ce sont les 4 adultes fascinés par la beauté des paysages (mais absolument pas du tout par celle des actrices…). Le film suivant a buggé, donc on a décidé de ne plus mettre de film du tout. La traversés du Jura (Crêt de la Neige, 1848m) se fait dans un jour déclinant. La fin de l’autoroute des Géants et déjà dans la pénombre… L’autoroute blanche est, elle, …déjà noire. Nous passons BELLEGARDE, ANNEMASSE, CLUSES ET BIENTÖT SALLANCHES. Après avoir averti les parents, la montée vers Montvauthier, nous semble rapide. Emilien nous attend pour le repas : soupe, spaghettis bolognaise et glace au citron avec de la chantilly. A la fin du repas, nous nous installons dans nos chambres. Il faut faire son lit : une vraie aventure chez certains qui n’ont jamais dû mettre un drap housse sur leur couette. Petite toilette, un bisou de Monsieur Douchin et dodo… La journée a été longue… 2 ou trois larmichettes chez les filles fatiguées et stressées. Demain : réveil à 7H30, petit déj, douche et classe. On s’organise pour le ski l’après-midi et on s’équipe. Première leçon de ski, classe et veillée défilé de pyj et défis.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 09:16

Nous avons la chance d'être chantés par le groupe les mauvaises langues. Quel joli moment... Quelle chance pour les enfants...

La chanson est à télécharger sur le site lestouquettois.fr. Elle est libre de droit.

LA COTE D'OPALE

Etaples / Jean Moulin

Il y a du soleil ce dimanche

Mon ami bienvenue chez moi

Tu vois il y a devant toi

La mer où se jette la Canche

On appelle ça l'estuaire

Ici les pierres sont pâles et blanches

Baignée par les vagues de la Manche

Et tous les plaisir de la mer

Etaples, cité des pêcheurs

On voit leurs maisons sur le port

le poisson est vendu dehors

Dans tous les étals de bonne heure

Au flux et reflux des marées

Ils ont toujours de beaux surnoms

Bignou, Ti blanc, Coiyot, Pichon

S'en vont sur les vagues argentées

LE TOUQUET CM2/ Refrain

D'une baie à l'autre

Quand on longe la plage

Quand le vent pousse les nuages

Que soudain le ciel se dégage

Le soleil doucement se dévoile

Viens avec moi, je t'emmène en voyage

Sur la Côte d'Opale

ETAPLES / ROMBLY

Ici nous aimons faire la fête

A rock en stock et hareng-roi

C'est le football qui fait la loi

Et la ducasse nous tourne la tête

On va à la joute aux canotes

Puis viens le soir de pleine lune

On se promène dans les dunes

Qu'on admire quand la mer est haute

LE TURNE

Sur les collines et sur la mer

Le soleil vient de se coucher

Sur les chemins de randonnée

Les chaussures se couvrent de terre

Quand on s'éloigne de la plage

On peut marcher au bord des champs

Cueillir des fleurs en même temps

Au coeur de nos jolis villages

MERLIMONT

Les dunes s'habillent de lumière

Quand le soleil se lève au loin

Et dans la fraîcheur du matin

Elles se mélangent avec la mer

La lumière envoie ses rayons

Sur les oyats, les argousiers

Pouillots véloces, petits nacrés

Dans les dunes de Merlimont

Refrain

CUCQ

Le sable est de couleur soleil

On peut le prendre dans un seau

Sauf le week-end de l'enduro

Ou les motos font des merveilles

A Stella-Plage on voit des gosses

Qui jouent avec leurs cerfs-volants

Chars à voile poussés par le vent

Les emmenant vers les Blockhaus

LE TOUQUET CE2

Ici viennent les parisiens

Dans les jolies rues du Touquet

Ils se promènent dans la forêt

Et sur les plages de sable fin

On bâtit des châteaux de sable

Et on patauge dans les bâches

On court sur la plage, on se lâche

Avant de tous se mettre à table

Refrain

Ateliers d’écriture de chansons

françaises du PIAM- CCMTO avec Les

Mauvaises Langues- 2014

Paroles : les 8 classes de cycle 3 / CCMTO

Musique : Les Mauvaises Langues

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 09:43

Avez-vous lu l'article sur les mauvaises langues dans lestouquettois.fr?

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 21:18

Ce matin, nous sommes allés au musée: c'est notre maison maintenant. Nous avons visité l'exposition Henri le Sidaner et se amitiés artistiques. C'était trop bien. Surtout qu'on a pu produire des "oeuvres" figuratives. Nous avons appris beaucoup de mots et de choses sur Henri le Sidaner. Nous étions encore un peu occis de notre voyage en Haute Savoie, ce qui fait que les animatrice nous ont trouvés très sages.

Cet après-midi, nous sommes allés chanter dans le cadre du TIMM. Nous avons fait un atelier chorale. Là aussi trop bien/ Nous chantons en chœur d'une très jolie façon. Nous avons appris la Seine que chante Vanessa Paradis dans le dessin animé un monstre à Paris. Nous y retournons demain, jeudi et vendredi pendant le temps de classe. Mercredi, nous donnons rendez--vous aux élèves de 14h à 15h30 à la médiathèque pour participer à cet atelier. La présence est impérative pour préparer le spectacle de vendredi soir à la mairie. Nous donnons rendez-vous à 17h30 pour entendre les enfants en représentation. Ils doivent être habillés en blanc et noir. (Haut blanc, bas noir). Vous verrez, c'est très joli, c'est surtout très impressionnant.

J'ai retrouvé dans mon téléphone des photos des 11 ans d'Elisa (prononcer ZAZA). Le jour où nous avons mangé le gâteau que maman Zaza avait fait, celle-ci avait encore plein de traces de chocolat autour de la bouche. Elle n'avait pas pu résister au fait de lécher le plat de préparation. Devinez qui s'est moqué?

Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
Retour difficile
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 23:50

Météo : Il fait beau depuis ce marin jusqu’au soir. La matinée est un peu fraîche cependant, la sensation de froid est saisissante. Nous sentons cette sensation à chaque passage à l’ombre. Heureusement en haut des pistes, ça ne nous arrive pas souvent. Sur les pistes, cet après-midi, quelques enfants peaufinent leurs bronzages : il va y avoir des jaloux au Touquet. Nicolas Fagou me faisait remarquer que l’humidité était cependant présente : les avions laissent de belles traces rectilignes et parallèles, les montagnes semblent plus proche de nous. L’humidité filtre les UV et crée des illusions d’optique. Vérification faite sur le site de la météo, il y a des risques d’ondée prévue pour demain soir. Nicolas Fagou plus fort qu’Evelyne Dhéliat ?

Activités : ce matin, nous réveillons les enfants à partir de 8 heures. Ce sont plutôt une horde de trois filles déjà réveillées qui font le boulot : Eloïse, Célia et Noémie sautent sur les copines pour les réveiller. De son côté, le maître réveille les garçons plus sereinement. Ce sont de véritables marmottes cette année. Ca roupille vite et longtemps. Après le petit-déj, nous allons visiter le musée montagnard des Houches. 2 groupes : 1 en visite dans le musée, l’autre en promenade dans le village. Le musée est l’intérieur d’une vieille habitation houcharde. Les enfants y vérifient ce qu’ils ont appris à l’école : le chalet de vallée, le chalet d’alpage familial, le chalet d’alpage collectif. La guide nous parle des traditions de vie dans la vallée. Les enfants sont fatigués, ça se voit : il y a  peu de questions et celui qui parle le plus c’est leur maître. Il connaît bien l’histoire de la vallée de Chamonix. C’est qu’il en a déjà emmené des grands frères et des grandes sœurs à la montagne.

On fait quelques courses dans le magasin local. Saucissons, fromages mais surtout bonbons et boissons trouvent preneurs. On est surtout très en retard pour le repas de ce midi. Le groupe 2 doit en plus prendre ses bâtons pour la dernière séance. Vite on part pour le ski. Vite, vite, vite… On arrive avec 7 minutes d’avance en haut du Prarion. Mais elle est où notre belle neige. Une « piscine » l’a remplacée devant le télécabine. Les pistes vont bientôt devenir impraticables, il y a de grosses plaques de terre à certains endroits. Du coup tout le monde se retrouve au même endroit : sur le col de Vosaz. Les groupes 1 et 2 font même une descente de rouge (la piste, pas le vin), que le groupe 3 emprunte derrière eux. Cette séance passe vite encore. Il faut redescendre et tout rentrer au chalet. Les chaussures en premier, le casque sur la tête, puis les skis, puis les bâtons. Facile à faire avec 30 élèves ? Essayez… Arrivés au chalet rebelote, dans l’ordre inverse et sans le casque sur la tête qu’on va rendre en premier. 10 minutes chrono ! On goûte, on se douche, on se fait beaux pour la photo avec le moniteur de ski. Pascale, Nicolas et Coco viennent pour remettre les médailles. Ils félicitent les enfants pour leur politesse et pour leur gentillesse, même ceux qui avaient déjà été punis sur les pistes. Il y a de tout, des flocons et des premières étoiles pour les groupes 1 et 2 et des troisièmes étoiles pour le groupe n°3. Margaux et Arno qui ont dépassé ce niveau reçoivent la médaille des Houches. On part ranger sa chambre et sa valise. Je ne garantis pas le résultat pour la valise…

On mange pour la dernière fois le soir au chalet, c’est un peu tristounet. On remonte pour finir le « rangement » et on descend les valises. On les charge ce soir pour partir de bonne heure (de bonheur ?) demain matin. On devrait être arrivés vers 20h au Touquet. On refait marcher la chaîne téléphonique pendant la journée.

Lundi école obligatoire. Les enfants sont fatigués mais en forme. Ils vont (vous allez ?) trouver 12 000 excuses pour ne pas venir. A part la maladie avec certificat médical, RIEN ne les empêche de venir à l’école ? On surseoira pour une fois à l’auto-dictée, on la fera après les vacances…

Lundi, nous faisons un atelier chant choral dans le cadre du TIMM. Les enfants seront les acteurs d’un récital le vendredi soir à la mairie du Touquet. Il est important que tout le monde participe. Le mercredi après-midi, cet atelier choral a lieu. Ce serait gentil de réserver le début de l’après-midi à cet effet.

Pendant les vacances, j’ai proposé à des enfants des stages de remise à niveau pour les aider à progresser et à réviser avant les évaluations nationales. Des parents ont refusé cette offre qui est pourtant dans l’intérêt de leurs enfants. Il reste donc des places de libres si vous souhaitez que votre enfant y participe. Mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h15.

 

A demain soir vers 20 heures.

Flocons et étoiles
Flocons et étoiles
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Flocons et étoiles
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 05:01

Météo de notre jolie montagne : il fait beau. Enfin ! Ca faisait au moins une journée que nous n’avions pas vu le soleil. Ce matin, après dissipation de nuages passagers (je fais un peu Evelyne Dhéliat, non ?), le soleil brille au-dessus du grand massif et réchauffe peu à peu la vallée. Il a fait froid ce matin. Le beau temps va se confirmer et cet après-midi, il va continuer à faire beau et chaud. Ce soir, le soleil nous accompagne jusqu’à la tombée de la nuit.

Activités. Ce matin, nous réveillons les enfants qui dorment profondément.  Un peu agité le réveil : Benoît voulait faire une vidéo des trombinettes des enfants quand ils ouvrent les yeux. C’est gratiné : Manoa a les pieds sur le lit, la tête par terre, on ne sait pas comment elle a fait. Amandine est une vraie marmotte, pour la réveiller, c’est impressionnant. Harry attend que je le chatouille pour se lever… Pas de mauvaise humeur : tout le monde est vite prêt.

Petit déjeuner. Emilien a joué ce matin. Il nous a fait une décoration très artistique pour le petit déj.Ca a fait rire les enfants. On remonte et on se prépare pour la descente « monstrueuse »  vers Servoz. Troisième fois que nous la faisons : de plus en plus vite. On croise les enfants de Servoz qui n’ont pas classe.  C’est vrai, tiens, on est mercredi… Les enfants ne s’en sont même pas aperçu. Direction le vieux Servoz. On va profiter du panorama exceptionnel qu’on a, de l’adret, sur la chaîne du Mont Blanc. On commence le sentier qui nous emmènera vers le reposoir. Très joli sentier qui serpente à travers les pâturages et les bosquets. Il a beaucoup plus la veille. Heureusement que nos chaussures sont imperméables. Un petit ruisseau coule de-ci, de-là, cahin-caha, va, trottine, va, chemine… (j’écoute trop Nostalgie). Et à un moment, le ruisseau est un peu trop large pour qu’on l’enjambe sans problème. Nous remontons donc encore un peu sur le flanc de la colline, dans un sous-bois où il y a une partie boueuse. Avec Benoît, nous indiquons le chemin à suivre. ET C’EST LA QUE NOUS AVONS PERDU PIERRE ! Il a dévié du chemin (même sous la torture, il jurera que non !) Enfoncé jusqu’aux genoux,  de la boue plein les chaussures et plein les chaussettes et plein le pantalon… En voulant sortir, il s’affale… dans la boue aussi… et vlan pour le blouson, pour les mains, pour la figure… Un vrai sketch ! Deux mains gauches : la droite et la gauche. Eclat de rire général, il s’approche, éclabousse trois élèves proches de lui, tout le monde s’enfuit. Nouvel éclat de rire… Il « chouine » un peu : l’amour propre en a pris un coup ! Mais comme il est de bonne composition, il décide lui aussi d’en rire. Je téléphone à Emilien, le directeur du centre qui devait venir chercher Martin (il ne fait jamais les remontées qui sont encore plus raides que les descentes), lui explique la situation entre deux hoquets dus au rire. Il va descendre une paire de chaussures et de chaussettes pour Pierre qui est à ce moment-là à pieds-nus dans la pâture. On ne verra pas le reposoir ! On va laver ce qu’on peut de Pierre pour qu’il puisse retrouver « pied humain »… On remonte, on transpire, il fait chaud et c’est vrai qu’elle est raide cette remontée. J’ai les photos des dernières arrivées… Elles ont décidé de prendre leur temps… Vite, on va se sécher et se préparer pour l’avant-dernière séance de ski : j’aime bien leur dire pour qu’ils s’en rendent compte, ça les rend soucieux ! Finie la jolie montagne, la vie avec les copains, le petit-déj pris ensemble, la belle lumière, le ski… Retour à la vraie vie…

Séance de ski sous le soleil. Le groupe 3 fait des slaloms sur le mur de la Cha. Les deux autres groupes s’égayent sur les pistes bleues de la station : ils enchaînent les descentes et sont déjà beaucoup plus confiants. 8 séances sont une excellente chose. L’enseignant n’est quand même pas très content : un de ses élèves a dû déchausser et attendre que son groupe refasse une boucle. Les consignes sur le téléski n’ont pas été respectées au risque de le faire dérailler. Du coup : ¼ h à attendre l’arrivée des copains, qui eux se sont éclatés. Non, ici aussi, la vie n’est pas un long fleuve tranquille… 30 enfants à gérer… La séance de ski passe trop vite ! « Demain, c’est la dernière ! » Eloïse a raison, je suis « cruel » parfois…

Retour dans le calme. La fatigue certainement. Goûter et douche. On s’habille pour la BOOM ! Ca fait deux fois en deux jours que je vois Margaux déguisée en fille ; y prendrait-elle goût ? Ils sont tous très mignons dans des styles très différents. Les petites filles ressemblent étrangement à leurs mères (les pauvres !!!) et les petits garçons ressemblent à … leurs mères aussi (ouf !!!). Du calcul : tableaux de proportionnalité … C’est difficile la logique de la relation entre les nombres ; coefficients, conservation de la proportion… Ca panique un peu avec un maître pas très content de ses élèves… Problème : le télésiège des 3 fontaines transporte 2000 passagers à l’heure. Compléter le tableau :

Personnes

0

2000

 

 

 

 

200

100

300

600

minutes

 

 

15

30

45

12

 

 

 

 

On finira le problème après le repas. Timoté est à la diète ; il vient de vomir. Il a dû avoir trop chaud sur les pistes ? Il a déjà dormi pendant la classe (et revomi aussi…). On le laisse dormir pour le repas…

Après, retour en classe : ça casse l’ambiance avant la boom, hein ! On corrige le problème et on expédie deux enfants dans les chambres. Ils dessinaient pendant la correction…

Et BOOM ! Vous passez votre vie en boîte de nuit avec vos enfants ou quoi ? Les rois et les reines de la piste… (à part 2 ou 3 garçons qui font banquette…). Ca crie, ça chante, ça danse… Ils connaissent des trucs que je n’ai jamais entendus. Le sol glisse tellement les enfants transpirent (la chaleur animale !) Les élèves ont fait une ovation à Timoté que je suis allé chercher pour qu’il profite un peu de la fête. Il va déjà mieux. 10h00 : extinction des feux… Ca râle un peu, mais les enfants s’endorment vite… pour certains des étoiles dans les yeux, pour d’autres un peu déçus de ne pas savoir mieux danser… J’ai toujours été dans ce cas… On peut vivre sans.

On a perdu Pierre...
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 05:52

Ce ne sont déjà que de bons souvenirs.

Météo des plages : Ce matin, à partir de 5 heures, il a commencé à pleuvoir. A pleuvoir dru. A pleuvoir fort. A pleuvoir humide… C’est drôle la pluie ici, ça tombe tout droit : il n’y a pas de vent ! Si ça continue ainsi, on va devoir faire activité piscine. A 11h, ça se calme. A 11h30, ça s’arrête. En partant au Prarion, nous avons même un beau et chaud soleil. A tel point que je penser laisser le manteau dans le bus pour n’y aller qu’en gilet polaire. Les nuages bloqués sur Bellevue me font changer d’avis. Ouf ! On n’a jamais eu aussi froid sur les pistes que cet après-midi. L’essentiel étant qu’il ne pleuve pas : sur les pistes, c’est une vraie catastrophe. Nous rentrons au sec au Prarion, sous la pluie au chalet. Ben, on a eu du bol….. Ce soir, le nuage dans lequel on vit depuis ce matin a tendance à se dissiper un peu.

Activités : Les photos mises en marge de ces articles ne servent qu’à un support narratif. Les mamans qui réclament donc de voir leurs enfants sur des skis, lors des veillées, lors des sorties… me demandant une chose que je suis techniquement dans l’impossibilité de faire. Généralement ce sont des photos de groupe où je ne vérifie pas les 30 bobinettes une à une… Et puis ça ne sert à rien que je vous envoie des photos de vos enfants sur les skis : MOI, JE LES VOIS TOUS LES JOURS ! Je fais du ski avec eux, c’est trop bien, ils sont trop beaux et trop drôles quand ils tombent…

Ce matin, les enfants de Moreuil partent de bonne heure, mais un peu tristes (pas de bonheur donc ! –vanne à 2 balles-). Ils rentrent chez eux sous une pluie battante (voir météo). Je suis allé dire au revoir aux enfants lors de leur petit déjeuner. Les enseignants, avec qui nous avons d’excellentes relations, étaient, une nouvelle fois, entièrement satisfaits de leur séjour. Les enfants sont allés sur la terrasse pour leur dire au revoir. Les touquettois sont un peu tristes : ils savent que bientôt ce sera leur tour. Petit déjeuner dans une salle vide. Nous sommes passés de 90 à 34 convives.  Nous montons dans les chambres pour nous préparer… Il pleut, il pleut, il pleut… Ca tombe bien, nous allons en classe. Ah les joies simples des nombres complexes, la douce magie des tableaux de proportionnalité, la suffisance des adverbes, le bonheur de la fiche documentaire… Finalement, écolier c’est leur JOB, ils le font sans râler. La journée de classe, si elle use intellectuellement, a le mérite de reposer physiquement. J’ai des enfants qui baillent, qui dodelinent, qui « clapent »… distriaits. Heureusement que j’ai une grosse voix qui remet tout en place. Déjeuner : semoule avec de la dinde-marengo.  On traîne un peu car on a gagné beaucoup de temps sur la préparation. Ca ne sert à rien de partir trop tôt : on ne pourra même pas profiter du soleil. Il est 13h20 quand on part (on est parti 50 ‘ plus tôt la semaine dernière). En 40 minutes, il faut prendre ses chaussures, son casque, ses gants et des lunettes, son blouson, changer ses pantoufles contre des chaussures de neige, monter dans le bus avec tout le harnachement. Arrivés à la télécabine, il faut descendre avec tout ça, changer ses chaussures de neige contre ses chaussures de ski, mettre ses chaussures de ski, ce qui n’est jamais facile, faire ranger ses chaussures dans les soutes, récupérer ses skis, prendre son forfait, remonter pour passer au portique de contrôle, monter dans les œufs en y déposant à l’extérieur les skis qui sont vraiment très encombrants et d’un maniement peu aisé, attendre l’arrivée, des cendre, récupérer ses skis, se regrouper et… attendre l’arrivée du moniteur. 14H00 pile poil ! Pas d’attente de moniteurs donc. Nous sommes les champions de l’organisation. Imaginez ce qu’on arrive à faire faire à 4 à 30 enfants en 40 minutes. Combien de mamans arrivent à en faire autant avec 1 seul enfant ?

 

Il ne pleut plus. C’est un coup de bol extraordinaire. On va pouvoir profiter de cette leçon de ski. Il n’y a rien de pire que de skier sous la pluie. Tout le monde part sur la piste du col de Vosaz (lire « col de VOSE »). C’est une sacrée victoire pour les débutants. C’est une très belle piste bleue, très large qui donne sur une autre vallée. On y voit le TMB (tramway du Mont Blanc), la vallée de Chamonix, les belles montagnes et notre beau glacier. Tout ça, on ne le voit pas de la piste du chamois et encore moins de la cha. C’est très rigolo : les gamelles se font au ralenti. Quelques enfants commencent à skier en parallèle et à déraper ce dont ils sont très fiers. On voit un grand hôtel qui vient de fermer et qui rouvrira cet été. Il est un peu perdu dans la montagne. Un peu plus bas, on prend le télésiège de Vosaz. On part de 1627m pour arriver à 1889m, sur un télésiège qui a un débit horaire maximum de 2000 personnes par heure, sur une longueur de 995 à une vitesse constante de 2,3 m/s. Imaginez le nombre de problèmes de mathématiques qu’on peut faire avec ces données… Les groupes 1 et 2 font deux fois la piste du col de Vosaz et finissent la séance sur la piste verte qu’ils « avalent maintenant avec une grande facilité… Le groupe 3 est allé sur la piste de maison neuve qui est une très jolie piste rouge assez technique. Eux aussi ont fait beaucoup de progrès. Nico est un super prof ! Il y en un qui entend la jolie phrase que lui a écrite sa maman : « celui qui n’est pas arrivé sur l’autre rive ne se moque pas de celui qui se noie », phrase validée par une gamelle dont il a accusé un de ses copains. On s’est moqué… il a boudé. Retour, classe, repas et veillée défilé de mode. Amusant : il y en a beaucoup qui n’osent pas être ! 2 photos par personne pour le press-book. Il faut chercher deux positions différentes pour être pris en photo. Il y en a qui sont raides comme la justice et d’autres qui font ça tout naturellement. Quoi qu’on en dise, ça reste quand même plus facile pour les filles. Egalité n’est pas identité ! On finit dans la salle vidéo ou on regarde le film que Benoît a déjà mis en forme. Eclats de rires, éclats de rire et éclats de rire : les premières descentes, les gamelles, les veillées (revoir les garçons en filles danser la scottish, grand moment))… Ce sont déjà de bons souvenirs. Dodo, pas besoin de râler trop… Ils papotent un peu et dorment très vite.

Ce ne sont déjà que de bons souvenirs.

Ah, au fait: toujours pas de désespoir chez nous! Ce serait même l'inquiétude du retour qui gagnerait.

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 08:00

Insolation

Météo des plages : Après une journée de dimanche très ensoleillée et très chaude, nous avons vécu un lundi également très chaud. Malgré des nuages d’altitude qui voilaient un joli ciel, la journée a été exceptionnelle. Il fait chaud en bas, il fait chaud en haut. Une vraie journée d’été.

Activités : Le matin, on se lève de bonne heure (de bonheur ?). Après le déjeuner, on part pour Sallanches. La ville Sallanches est traversée par la rivière la Sallanche (leçon d’orthographe…). Nous allons au château des Rubins. Super visite. Fanny, notre accompagnatrice a trouvé nos élèves gentils et bien préparés. Ils ont bien travaillé dans les différentes salles du château médiéval. La premier étage était destiné aux animaux de la montagne de l’étage subalpin, le deuxième était destiné aux animaux et à l’adaptation à la vie en haute montagne (étages alpin et nival). Nous avons dû laisser Benoît au chalet. Il était malade ce matin. Du coop, il y en a un qui a voulu lui tenir compagnie et qui a commencé à avoir des bouffées de chaleur au château des Rubins.  En rentrant de Sallanches, je suis donc allé me coucher sans manger (comme quoi, je n’étais vraiment pas bien !)

Départ pour le ski. Il n’y a absolument plus de problème pour se préparer (Timoté a quand même perdu ses lunettes…) Le groupe n°1 prend ses bâtons. Ils sont très fiers. Aujourd’hui, la piste verte est vite avalée ; je fais remarquer aux enfants qu’elle leur avait posée de sacrés problèmes il y a encore quelques jours. Les deux groupes de débutants sont maintenant sur la piste bleue du chamois qui ne leur pose pas de problème. Le groupe n°1 descend même la piste du cha (orthographe correcte) qui a un téléski assez difficile. Le groupe n°3 est parti pour la noire qui s’appelle la Verte des Houches et qui change de nom pour la coupe du monde. Elle devient alors la Kandahar. On arrive encore à descendre assez bas. Et c’estlà que ça arrive. A force de chercher le soleil pour que son joli bronzage puisse ennuyer ses collègues « à mort ! », celui qui n’était déjà pas bien a attrapé une insolation carabinée. Les enfants ont des casques et des masques de soleil qui les protègent, lui skie sa belle chevelure au vent en cherchant le soleil… Résultat : dodo en rentrant du ski, sans passer par la case goûter. Leqs animateurs ont pris les enfants en charge. Ils sont restés à jouer dans leurs chambres. Avertis et compatissants, je ne les ai pas entendus. Ils ont été d’une sagesse exemplaire. Les animateurs ont été très surpris. Du coup, j’ai eu le droit à une ovation en arrivent au moment de la raclette. (Birk, ça sentait le fromage fondu…) Les enfants ont beaucoup apprécié ce moment convivial. Célia a soufflé ses bougies d’anniversaire sur le très bon fraisier de Dédé, le chef cuistot. Elle était accompagnée d’Olivia, l’animatrice de Moreuil et d’une autre enfant de Moreuil. Célia était très fière et très contente. Ce soir veillée avec Sylvain, pisteur secoouriste. Ca fait 11 ans que je le connais et que je le croise sur les pistes de Houches. C’est le garçon le plus gentil du monde (même moi, je ne fais pas mieux, c’est dire…) Il a passionné les enfants avec sa vie d’aventurier des pistes : dynamite, secours en glacier, fermeture et ouverture des pistes… Quelques enfants ont été ensaucisonnés dans les atèles à vide d’air. Eloïse pleurait de rire quand elle a vu Nathan enfermé dans un matelas coquille : on ne voyait plus que sa tête. Ils avaient déjà été passionnés par Nicollas, mais là, ils ont été subjugués par Sylvain. Il aime bien les enfants du Touquet (et leurs enseignants) car ils restent intéressés, respectueux et attentifs. Comme quoi avoir un « vieux «  directeur d’école exigeant et tenace a parfois du bon…

Tiens, je viens de m’apercevoir, que je disais beaucoup de bien de moi. « C’ti qui n’garotte pon des pierres din sin gardin, personne i’n’in garottera à’s’place » Sagesse populaire…

 

Les enfants vont bien, leur maître va beaucoup mieux. Il n’y a pas de larmes, sauf en cas de fou-rire. C’est bizarre, j’aurais cru que ce serait plus difficile avec ce groupe : eh non ! Pas de désespoir pas d’ennui. Ils sont beaux sur leurs skis et pour la plupart, ils ont beaucoup de courage… Ils vous raconteront à leur retour…

Sol solis non soli
Sol solis non soli
Sol solis non soli
Sol solis non soli
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