Alors, ça farte ?

Météo : Ce matin, il neige. Il fait 1°. Le paysage est splendide. Les sapins sont chargés de neige et l’aiguillette des Houches est blanche. Peu à peu, le soleil déchire la couverture nuageuse et éclaire la classe où il commence à faire très chaud. A midi, il fait grand beau. On a déjà oublié le bruit du chasse neige de ce matin. La neige fond et la route est dégagée. A midi, il fait déjà 3°. En montagne, c’est presque le moment de mettre les maillots de bain. Pas de vent, donc le froid ressenti n’est pas le même que chez nous. Sur les pistes du Prarion, il fait grand beau. Le soleil darde ses rayons puissants pour éclairer de sa belle lueur les visages restés blafards de nos jeunes touquettois (c’est pour faire style….) Il ne nous quittera pas de l’après-midi. En rentrant, il fait encore 4°. Ce soir, les nuages font leur apparition. Pas grave : on a pris ce qu’il y avait à prendre… Il ne neige toujours pas cependant.

Activités : ce matin, réveil à 7h30. Les petits yeux sont encore plein de sommeil. Nous descendons déjeuner au son des bâillements. Nous sommes encore la seule classe dans le chalet. Les élèves de La Bassée, qui devaient être là, ne sont justement pas là. Ils ont eu des soucis avec leur bus sur l’autoroute à 1h du matin ; ils n’ont pu repartir qu’à 4h du matin et du coup sont arrivés à 11h, du matin forcément… Après le petit déjeuner, douche. Ca sent déjà meilleur. Les élèves vont en classe. Expression écrite, travail sur le dossier. Oups ! quelques mamans ont oublié le dossier : Evan, Hugo et Bastien ont regardé le train passer (en fait, il n’y a pas de train, c’est une expression…). Heureusement un peu de calcul rapide pour finir la classe et les soucis sont oubliés… Nous descendons pour mettre les skis dans le bus : il va falloir faire vite ce midi.  Au repas, nous avons mangé une salade de crudités (betteraves concombres), des cuisses de poulet et des « zaricots verts », fromage, mandarines… Vite on monte. Les affaires ont été préparées sur le lit. Rien ne manque, sauf pour Axel Costaud : « je n’ai plus mes gants ». On les retrouve, ça va mieux. Prévoyant, le maître en a emmenés quelques paires de rechange. Après, c’est Julia Tralala qui ne retrouve plus ses lunettes… Que de l’habituel quoi…

Interruption de la narration : intrigué par un bruit suspect, je me rends immédiatement dans le couloir. Ce que je craignais se confirme : un VOMITO se prépare. C’est Annaëlle qui s’y colle… et pour s’y coller, elle en a collé partout… même sur la porte des toilettes, de haut en bas… Les animateurs dorment déjà, devinez qui a nettoyé ? J’ai fait attention. Il y a trois ans, une épidémie de gastro m’avait obligé à nettoyer une dizaine de vomito : le dernier atteint, ce fut… Reprise de la narration…

On arrive au Prarion : la force de l’habitude fait que nous sommes à l’heure en haut de la montagne. 14h pile. Antoine a perdu ses lunettes alors qu’elles étaient dans ses mains… Ah non, je les ai fait tomber à l’arrivée… Françoise part avec le groupe 2, Olivier part avec le groupe 1 et Francis avec le groupe 3. C’est le seul moniteur avec lequel on n’ait jamais skié. Piste verte pour les deux groupes de débutants. Pistes verte et bleues (le Chamois et la Cha) pour les confirmés. Trop fort le ski… Sur le tire fesses de la Cha, les enfants apprennent les phrases que leur maître va leur seriner tout le long du séjour : « et le Mont Joli s’appelle le Mont Joli parce qu’il est … » Une ou deux gamelles très stylée (Lola championne du monde en gamelles stylées) et la séance est déjà terminée. Vous ai-je dit qu’elle s’était déroulée sous un grand soleil et avec un paysage fantastique devant nous ? De là où nous skions, nous voyons le nouveau chalet du Goûter. A 4h30, tout le monde est redescendu, les chaussures ont été changées et les skis rangés. Mickaël, le chauffeur nous attend et nous rentrons à la mais… au chalet. Goûter (miam !), douche et classe : séance courrier. Je n’ai pas vu toutes les cartes, il y certainement une ou deux fautes qui traînent.

Finalement, le vomito a servi à quelque chose : je ne me souvenais plus de ce qu’on avait mangé : soupe, spaghettis bolognaise, île flottante. L’abus de crème anglaise a donc eu raison d’Annaêlle qui n’avait pas été raisonnable.

Veillée défilé de pyj. Trop fort… Tout le monde a joué le jeu, même Charlotte qui n’aime pas ça. Les enfants se sont mis en scène (bon, c’est vrai, je n’ai pas tout compris…) et ont participé ? A la fin, nous avons fait une Battle de danse : 30 secondes de Rap à occuper en dansant. Trop drôle et très surprenant : ils ont osé. Candys m’a dit : « Axel qui danse, je veux voir ça… » Elle a été surprise : il a dansé… l’aisance bien sûr, c’est pour plus tard .... Vous verrez les photos : méconnaissables. Ma grande Marine déguisée en Céline Dion, ça vaut le coup d’œil. Petit problème de connexion : je vous joins quelques photos dès que possible…

Voyage, voyage.

Météo : Ce matin au départ du Touquet, il crachinait. A la hauteur d’Amiens, la pluie s’est arrêtée et nous avons pu profiter d’une éclaircie jusqu’à Saint Quentin où la pluie a repris de plus belle. Cette vilaine pluie nous a quittés à la hauteur de Reims. Nous avons fait notre première halte avant la barrière de la Neuvillette. Soleil jusqu’à Troyes : nous avons pu prendre notre repas de midi à 13 heures sous un beau soleil. Et soudain le déluge : la remontée vers Dijon fut très noire. Les éclairs nous ont accompagnés une bonne partie de notre voyage. A Dijon, troisième pause : l’éclaircie est arrivée juste à temps. Route vers le Jura : il pluineige. Dernier arrêt avant l’autoroute des géants. Le goûter est pris également sous un beau soleil.  Remontée vers les Alpes : arrivée sur l’autoroute Blanche : c’est de la neige fondue. Elle nous accompagne jusque Servoz qui est sous la neige. Je n’en ai jamais vu autant. Les routes sont dégagées et nous entamons notre montée vers Montvauthier : il y a deux kilomètres à faire. On passe de 692 m à 800m. La limite pluie/neige est à 750m aujourd’hui et effectivement à 750m la neige tombe à gros flocons qui collent sur la route. Ce soir il neige toujours. Le paysage est magnifique, même dans le noir. Ce n’est pas de l’organisation, ça ?

Voyage: Ce matin, après la défection de dernière minute de Margot et le retard de Jeanjean, nous avons pris la route. Pas de pleurs, ou alors les quelques larmes ont été vite effacées. Nous avons lâché notre premier chauffeur à la hauteur de Flixecourt et avons pris Mickaël qui restera avec nous pendant 10 jours. Premier film qui n’a pas intéressé beaucoup de monde. Après Reims, deuxième film qui a encore intéressé moins de monde. Lola et Marion en ont profité pour faire des histoires de filles qui font beaucoup rire Monsieur Douchin. Elles se chipotent toujours, mais finalement aiment bien vire ensemble : elles ont fait le voyage l’une derrière l’autre. Jeanne a dit « Moi je sais !» et Axel s’est moqué des filles : le bus, c’est comme la classe, quoi. Quoiqu’aujourd’hui, il n’y avait pas d’auto-dictée…  Voyage relativement calme : deux ou trois rappels à l’ordre et ça se calme vite… Pas de vomito, pas de pleurs, pas de pipi non plus ???

Dernière ligne droite sur les lacets de montagne (faut imaginer, c’est drôle) : nous avons regardé le Marsipulani (qui, comme nous l’a annoncé Lorène, parle le  « Marsipulanien ») : le film a beaucoup plus intéressé les enfants qui ont été muets jusqu’au moment où j’ai commencé à appeler les parents. Toutes les chaînes ont marché, sauf la première. Je n’ai réussi à joindre personne. Heureusement que maman Jade a pu faire le relai.

Nous sommes arrivés à 19h45, nous avons sorti nos valises pour que Mickaël puisse finir son service. Et nous sommes partis manger : soupe aux carottes. Tout le monde a goûté. Et puis Lorène a été contente : nous avons mangé des quiches. Fromage, pomme au four.

Opération valise par deux. Le prix de la valise la plus lourde ? Marion, hors catégorie : trois fois son poids au moins. Nous avons équipé ensuite les enfants pour le ski demain : chaussures, skis, casques, bâtons pour le groupe n°3. On remonte : pyj, toilette, dents, et dodo assez tard. Il est déjà 10h30 quand je passe dire au revoir à tout le monde. Les derniers endormis se font gronder vers 10h50. Benjamin ronfle (fort) depuis au moins un quart d’heure déjà.

Demain : classe le matin et ski vers 2 heures. L’organisation ne va pas être simple : il faut retenir le numéro de ses chaussures et le numéro de ses skis. Comme il y en a qui n’ont pas beaucoup écouté, ça ne va pas être simple. Le soir : veillée pyj.

Il y a un papier à signer concernant la modification de calendrier scolaire. Nous travaillons deux mercredis: le 3 avril et le 22 mai. La fin de l'année scolaire est fixée au vendredi 5 juillet. 

Nous travaillons sur les ordinateurs de l'école ce vendredi 15 mars. Petite activité de recherche et de visite de sites.

Vous êtes les bienvenus pour venir voir le matériel sur lequel on travaille.

Le début des hostilités est prévu vers 9h15, la fin des activités est fixée vers 10h.

On est moderne, non?

Bientôt la sixième, le look devient important...

Jeanne a essayé un look ado...

 Non, non, Charlotte ne s'impose pas du tout sur les photos... Jeanne a mis sa chemise Valentin (c'est le seul d'habitude que sa maman oblige à mettre des chemises de bûcheron.)

Emma ne change rien à ses habitudes...

 C'était mardi gras, elle a osé le costume!

Gauthier a essayé le look "branche de lunettes de substitution!"Le crayon a tenu une partie de la journée.

De la musique à l’école.

Les élèves du Groupe Scolaire ont invité leurs parents et amis à venir admirer leur représentation musicale ce jeudi 14 février 2013

Les CP de Madame Deruy, dont c’était l’anniversaire ce jour-là, ont emmené les spectateurs dans un joli conte mis en musique. La récitante lisait l’histoire d’un arbre tout tordu qui était bien triste de son sort. Les animaux prirent possession de ce drôle d’endroit et chacun, en le colonisant apporta une sonorité qui lui était propre. Les jeunes élèves, avec les instruments mis à disposition par la Communauté de Commune Mer et Terre d’Opale, firent vivre musicalement ce conte. Ce fut un moment magique et poétique partagé par les parents et les autres élèves venus admirer les plus jeunes de l’école.

Laurent Bœuf et Joseph Keller, musiciens intervenants, collaborent fréquemment avec le groupe scolaire touquettois. Ils permettent une approche de qualité de l’univers musical, une pratique instrumentale et une mise en valeur du travail effectué en leur compagnie.

Joseph Keller a ainsi accompagné pendant près d’un trimestre les élèves de CP et leur a permis cette très jolie représentation qui a séduit tous les spectateurs. Il a assuré la sonorisation, l’éclairage et l’animation de cet après-midi musical.

Christian Béliart, conseiller pédagogique en musique de l’Education Nationale, s’est montré très satisfait du travail entrepris. Madeleine Deramecourt, Adjointe au Député-Maire, a dit également sa satisfaction de voir les enfants profiter des personnels et infrastructures communales et intercommunales. L’éducation est une priorité de l’équipe municipale qui veut donner les moyens d’une réelle ouverture culturelle aux élèves touquettois.

Ce fut ensuite aux CM2 de l’école de clore cette représentation. Joseph Keller a pris en charge des ateliers pendant la pause du repas. Il a proposé cette année une pratique du djembé. Il parlait aux élèves une drôle de langue : doum doum tac ! Tac tac doum ! Les rythmes ainsi mémorisés, une douzaine de djembés ont animé les couloirs de l’école pendant deux mois. Jeudi, les plus âgés des élèves se sont associés à la représentation des CP pour proposer les morceaux travaillés. Ces deux classes ont l’habitude de travailler ensemble dans un projet lecture, et c’est donc naturellement qu’elles se sont retrouvées pour ce spectacle. Les CM2 furent également très applaudis.