Astronomie: exposé de ZOE

Zoé nous a parlé de planètes, d'étoiles, de galaxies, de trous noirs... Elle a captivé les 51 autres élèves de CM2 rassemblés pour l'occasion. Les fiches de travail sur ces notions vont être certainement moins appréciées...

GREGORY MARISCAL

Nous avons rencontré Grégory Mariscal ces mardis 19 et 26 avril 2016. Il est venu dans la classe de pendant 1h1/4

C’est un auteur compositeur interprète. Il ne voulait pas faire de disque. Il souhaitait que ses concerts restent des moments éphémères. Il a déjà fait environ 200 concerts.

En ce moment, il travaille sur trois projets.

Le premier est bien sûr de faire un disque. Il travaille avec un musicien américain : Jef  ALAM. Un disque comprend environ 12 chansons. Il faut qu’il en réécrire encore 7.

Pour nous, il propose une règle du jeu pour nos chansons : J’écris, tu écris, on s’écoute.

Le deuxième projet porte sur « Dis moi ce que tu écoutes…. » Il trouve les ancêtres des chanteurs que les enfants écoutent. Ce chanteur ressemble à celui-là, qui a chanté.

Le troisième projet est un opéra qu’il prépare : « Héroïne ». Ils seront 10 sur scène. La trame est une jeune femme qui joue du piano et qui s’ennuie dans sa ville. Qui pourra l’aider à écrire un opéra ? C’est l’histoire et la création de cet opéra ; le deuxième opéra sera certainement la réalisation.

Grégory Mariscal travaille également avec d’autres artistes en tant que musicien mais aussi en tant que coach vocal/réalisateur. Nous avons écouté le titre « Mur de la honte » d’une chanteuse que s’était auto réalisée, puis la réalisation de Grégory sur la même chanson.

Les musiciennes de Grégory Mariscal s’appellent Lilie et Séverine.

Ensuite, nous avons étudié quelques formes de textes de chansons :

Que faut-il pour une chanson ?

1. Texte,
2. Rythme,
3. Mélodie,
4. Inspiration/imagination,
5. Refrain + couplet.

1 – forme traditionnelle (FT)

      Couplet/refrain C1R C2R C3 R pont + ……….

      2 chansons d’Alain Souchon nous ont montré cette construction : « J’ai dix ans » et « Passer l’amour à la machine ». Le pont raconte autre chose (paroles ou musique) puis retour à la chanson d’origine.

2 – forme poétique

      Mise en  musique d’une poésie, parfois le titre peut servir de refrain. Nous avons écouté les titre « Tu mettrais l’Univers » de Léo Ferré et « Attendez-moi sous l’orme » de Nevchehirlian. Le « lalala » peut parfois remplacer le refrain.

3 – forme bizarre

      Je fais ce que je veux mais………

André Minvielle « Le beau vélo de Babel » ou Camille, tout dit.

4 – forme RAP (featuring)

Auteur, compositeur, interprète : la différenciation pour cette forme ne se fait que pour le compositeur et l’interprète.

5 – forme sans refrain

Quelle accroche pour l’oreille ? Quelles sont les solutions mises en œuvre ?

Dans le titre « Madame rêve » d’Alain Bashung le leitmotiv du titre de la chanson assure l’accroche. Il y a aussi beaucoup d’assonances.

Camilia Jordana dans « Mon amour, tu me manques » a la même technique.

6- forme jeu

Jeu avec les mots, avec le sens des mots. Fabulous troubadours avec « on s’en fiche, on s’en fout » pratique cette construction de chansons.

Nous vous remercions de ne pas oublier vos enfants demain soir vers 20h à la mairie du Touquet. Vus les commentaires, nous savons que vous êtes presséde les retrouver et de les disputer dès samedi (c'est normal!)

Je ramène un stiflix pour Maëlyne et une grosse dception pour Lou. Les enfants vous parleront de leur médaille.

Météo : Grand beau. Quelques nuages d’altitude, n’altérant pas le beau temps. (pile-poil comme Evelyne Dhéliat…) Le froid est cependant plus sec. Les passages à l’ombre plus mordants. Les enfants ont pris de très jolies couleurs, allant du rouge au cuivré… Les adultes s’amusent à envoyer des photos leurs collègues restés au Touquet : une des paysages, une de l’équipe face à la montagne, une du ciel bleu… Ca doit les énerver… Nous avons une chance folle : ce bain de lumière a fait un bien fou aux enfants… Jade F est cependant KO debout aujourd’hui. Elle reste au chalet : comme à son habitude, elle est très courageuse, ne chouine pas, ne râle pas… C’est pourtant une des plus jeunes du groupe. Dans l’ensemble, nous avons beaucoup de chance avec les plus jeunes : ils se débrouillent comme des chefs, se prennent en charge, sont solidaires et ce sont eux qui font le moins d’histoires…

Activités : Le réveil devient chaque jour plus dur. Les enfants aimeraient bien traîner un peu au lit. Ils pourront le faire bientôt. Le décompte est lancé, plus que deux dodos. Les enfants, la plupart, sont très nuancés : retourner, rester ? Ils ont bien sûr très envie de vous revoir, mais cette vie un peu folle leur manquera certainement. Nous espérons qu’ils en parleront longtemps…

Petit déjeuner, on se prépare. La navette (Lilas a dit la « lavette », M. Douchin s’est moqué…) change de direction aujourd’hui. Nous allons à Châtel prendre les télécabines. C’est la première fois que les enfants prennent les « œufs », ils sont un peu inquiets et puis… c’est parti. Nous montons de 700 M, on perd environ 4°. En haut le spectacle est saisissant ; le Mont de Grange, vu de ce côté-ci est très beau. Les pistes sont très faciles pour tous (même pour moi !). On reprend le télésiège et on grimpe encore ; arrivés au sommet nous voyons une grande dune toute blanche, c’est le Mont Blanc qu’on voit de loin. L’année dernière, nous le voyions de près. Les enfants sont contents, depuis le temps qu’on en parle de ce Mont Blanc et de sa première ascension (août 1786, Jean-Gabriel  Paccard et Jaques Balmat pour ceux qui n’ont pas lu le livre). Le groupe 5 est allé en Suisse et a vu un système de remontées qui devient très rare : la pioche. C’est un tire-fesses où on monte à deux. Quelques enfants veulent s’y essayer, ça tire dans les cuisses. Au risque de me répéter le spectacle est magique, le soleil généreux (joli non ?)… Il n’y a pratiquement que nous sur les pistes, les Belges skient l’après-midi. Les deux heures passent très vite, les enfants sont radieux. Ils ont beaucoup de chance et commencent à vouloir profiter du peu de temps qui nous reste. Gwladys qui s’est fait mal, hier, en mélangeant ses skis avec ceux de Madame Goubelle, et cette dernière racontent qu’elles ont fait de la moto neige avec le père d’Alexandre, un de nos moniteurs de ski. Il a eu pitié de note pauvre animatrice et de l’enseignante qui accompagnait la boiteuse : elles ont eu le droit à un tour sur cet engin…

Retour au chalet : on mange des nuggets. « Trop bon ! », bof, c’est pas trop mon avis… Déjà l’heure de se préparer. Inversion du programme d’hier.

La classe de Madame Goubelle part faire sa randonnée raquette. Ils rentrent épuisés mais heureux de cette sortie dans un cadre naturel préservé. Nickos et laurence qui les accompagnent sont charmants et passionnants. La glissade est aussi très amusante. Ils finissent au magasin de souvenirs. C’est difficile de prévoir le total de ses achats, de ne pas dépasser son budget, de régler ses courses…

Les élèves de Monsieur Douchin vont à la chèvrerie. Pour les réactions, ce sont les mêmes qu’hier. Merci de relire le compte-rendu… Le crotin (le fromage) à l’échalote a un franc succès, c’est vraiment très bon. Après ce sont les chiens. Alice est très méfiante et préfère s’éloigner… Mauvais souvenir…La photo où les enfants servent de chiens de traîneau à leur maître risque d’être assez drôle.

Au retour, Florent, l’animateur de Mer et Montagne, nous a préparé des crêpes. Les enfants leur font la fête. Elles semblent vraiment bonnes.

Retour en classe. Bizarre, ces enfants raffolent du calcul rapide… Les CM1 et les CM2 font le même exercice (destiné au départ aux CM2). Les grands les battent, mais de très peu. Les plus jeunes sont un peu déçus : ils adorent mettre la pâtée aux CM vieux.

Repas : Soupe et pizza…

Ce soir, veillée contes. Patrick, un conteur professionnel, est venu dire des contes à portée philosophique. Amusant, cette veillée à la lumière des bougies, calme les enfants qui sont très attentifs. Les adultes, bercés par la voix du conteur, « plongent » un peu. A 9h1/4, les enfants vont se coucher, les garçons vont se coucher et s’endorment aussitôt. Les filles, c’est plus compliqué : elles continuent à papoter, Lilas fait l’écureuil dans sa chambre et fait rire ses copines, les Moiret’s Girls passent un temps fou, comme d’habitude, dans la salle de bain, ça rigole encore pas mal du côté de la chambre d’Agathe et de ses copines. Un petit passage de tête à la porte avec un « je peux aussi me fâcher… » et ça se calme très vite. (Je loue mes services au retour…)

Demain, quatre de nos élèves passent leur fléchette. Ils sont stressés comme s’ils allaient passer le Bac…